Dans cette affaire concernant un car-wash, le tribunal a retenu la prévention de traite (mais pas celle de trafic) à l’encontre de ressortissants pakistanais et de leur société qui exploitaient des travailleurs indiens dans leur car-wash. Le tribunal a jugé que la mise au travail avait eu lieu dans des conditions contraires à la dignité humaine, du fait que les travailleurs devaient travailler sans recevoir en contrepartie un salaire décent - ils recevaient uniquement le gite et le couvert, ainsi qu’une somme minime payée de manière sporadique - et du fait de leur situation précaire dont les prévenus ont abusé. Le tribunal précise à cet égard que le consentement des victimes à leur exploitation n’est pas pertinent.

Ce jugement est définitif.