Régularisation humanitaire et médicale
Les autorisations de séjour pour raisons humanitaires et médicales* sont souvent mises dans le même sac. Pourtant, il s’agit de deux procédures très différentes. Elles découlent notamment des obligations internationales liant la Belgique. En principe, c’est le membre du gouvernement compétent pour l’asile et la migration qui dispose d’un pouvoir discrétionnaire pour la procédure humanitaire. Dans la pratique, c’est l’Office des étrangers (OE) qui décide. L’autorisation de séjour pour raisons médicales est, quant à elle, une forme de protection. Elle découle notamment des obligations internationales liant la Belgique.
*Elles sont désignées comme très souvent dans la pratique, par le terme officieux de régularisation.
Article 9bis : régularisation humanitaire
En principe, il faut introduire une demande de séjour à partir de l’étranger. Si la personne séjourne déjà (irrégulièrement) en Belgique et qu’il lui est impossible ou très difficile de rentrer dans son pays d’origine, elle peut introduire sa demande en Belgique pour circonstances exceptionnelles (maladie, procédures en cours…). La base légale de la démarche est l’article 9bis de la loi sur les étrangers. L’autorisation de séjour pour raisons humanitaires ressort en principe du pouvoir discrétionnaire du Secrétaire d’État à l’asile et à la migration. Dans la pratique, c’est l’Office des étrangers qui décide si un étranger peut ou non séjourner en Belgique.
Article 9ter : régularisation médicale
L’article 9ter de la loi sur les étrangers est la base légale de l’autorisation de séjour pour raisons médicales. Le législateur a fixé différents critères pour ce faire : la gravité de la maladie, la possibilité de recevoir un traitement approprié dans le pays d’origine et l’accès au traitement. L’Office des étrangers décide du sort réservé aux demandes de régularisation médicale.
[Lettre d’information] Myriade de septembre 2024
Le détachement, important canal de mobilité pour les ressortissants de pays tiers ; le regroupement familial, toujours à l’épreuve de nombreux obstacles, un nombre record de signalements de victimes présumées de traite des êtres humains et la crise de l’accueil.
[Communiqué de presse] Crise de l’accueil : l’Europe pointe à nouveau les manquements de la Belgique
Le Comité des ministres du Conseil de l’Europe a estimé que la Belgique n’en faisait pas assez pour résoudre la crise de l’accueil. Pour Myria et l’IFDH, le gouvernement fédéral n’a jusqu’à présent pas encore pris de mesures suffisantes afin de trouver une solution au manque de places pour les demandeurs d’asile.
[Lettre d’information] Myriade de juillet 2024
Dans notre lettre d’information du mois de juillet : les droits des passagers clandestins enfin mieux respectés, notre cahier « Accès au territoire », la campagne « Cœur bleu » lancée à Anvers, un « one pager » sur les mouvements migratoires depuis et vers la Belgique, et la version anglaise du rapport annuel 2023 sur la traite des êtres humains.
[Lettre d’information] Myriade de juin 2024
Dans notre Myriade de juin : le rapport annuel de FAIRWORK Belgium « Travailleurs sans papiers », plus que jamais d’actualité, les tendances importantes dans les chiffres sur les détachements de ressortissants de pays tiers et la réunion des coordinateurs nationaux et des rapporteurs sur la traite des êtres humains sous la présidence belge.
[Lettre d’information] Myriade de mai 2024
La Myriade du mois de mai : un nouveaux cahier Population et mouvements, le nombre de demandes de visa de la part les demandes de visa des Palestiniens et Myria cherche du renfort à la communication et aux droits fondamentaux
[Lettre d’information] Myriade de janvier 2024
Le numéro de janvier de la Myriade présente des informations sur l'assistance et les évacuations en Belgique et à Gaza, le projet TRAQ sur le trafic des êtres humains, les principales tendances démographiques et bien d'autres choses encore.