Missions

  • veiller au respect des droits fondamentaux des étrangers
  • informer sur la nature et l’ampleur des flux migratoires
  • stimuler la lutte contre la traite et le trafic des êtres humains

Mieux comprendre, mieux protéger

La mission de Myria est de promouvoir, auprès des pouvoirs publics et des citoyens, une meilleure compréhension de ses matières et une approche fondée sur le respect des droits de l’Homme et sur la connaissance des faits. Il exerce cette mission dans un esprit de dialogue, de collaboration et de respect.

Au centre des enjeux

Myria est au carrefour institutionnel, politique et scientifique des enjeux liés à la migration, aux droits fondamentaux des étrangers et à la traite des êtres humains. Il a par nature vocation à être en lien avec toutes les strates de la société : autorités, centres de recherches, associations, ONG, citoyens.

Conseil d'administration

Le conseil d'administration de Myria, désigné le 14 janvier 2021, est composé de dix membres désignés par le Parlement fédéral comme membres de la Chambre fédérale du Centre interfédéral pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme et les discriminations. Ils sont nommés par arrêté royal. La parité homme femme et linguistique est respectée. Lors de sa réunion du 20 décembre 2021, le conseil d’administration lors a approuvé son règlement d'ordre intérieur. Découvrez la liste des membres du conseil d'administration de Myria.

Direction

Le 16 mars 2015, François De Smet est entré en fonction en tant que premier directeur du Centre fédéral Migration. En février 2018, François De Smet a fait part de son intention de participer au scrutin législatif de mai 2019. En mars 2019, il a donc été décidé de mettre fin à cette collaboration. Koen Dewulf a ensuite repris à titre transitoire les fonctions de direction et ce jusqu’à la nomination d’une nouvelle direction par le conseil d’administration. La procédure d’engagement est conforme aux dispositions prévues par l’Arrêté royal du 29 juillet 2014 fixant le statut organique du Centre fédéral Migration.

A partir du 1er décembre Koen Dewulf a alors été nommé directeur par le conseil d'administration de Myria, le Centre fédéral Migration. Depuis le départ de son directeur précédent, François De Smet, en mars dernier, il était en charge de Myria. ll assumera pleinement cette fonction. Juriste de formation, il a travaillé au service juridique du centre d'intégration régional " Foyer " dans les années 90, son école de formation sur le terrain. A la même époque, il collaborait déjà avec le Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre le racisme. Il s'est ainsi familiarisé avec le rapportage et le travail politique. Dès 2003, lorsqu'un observatoire des migrations a vu le jour au Centre pour l’égalité des chances, il a assumé progressivement des missions dans le domaine des migrations et celles de traite et trafic des êtres humains.

Rapport d’activités

Historique

Myria, le Centre fédéral Migration, est l’un des deux organismes ayant hérité des compétences de l’ex-Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme, avec Unia, le Centre interfédéral pour l’égalité des chances. En juillet 2012, le Gouvernement fédéral, les Régions et les Communautés ont conclu un accord de coopération visant à transformer l'ex-Centre en une institution interfédérale de lutte contre les discriminations. Par ailleurs, les missions en matière d’analyse des migrations, de droits fondamentaux des étrangers et de traite des êtres humains ont été confiées à une institution séparée et fédérale: le Centre fédéral Migration, qui s'appelle Myria depuis le 3 septembre 2015.

Myria, en grec, est le préfixe de dix-mille ; il renvoie à la multitude, au flux, aux populations, à l’humain et à son interdépendance avec son environnement. En se nommant Myria depuis le 3 septembre 2015, le Centre fédéral Migration souhaite se singulariser comme institution publique indépendante, simplifier son identification et donc son accessibilité par les autorités, les associations, les centres de recherche et les citoyens.