Protection internationale
Asile et protection subsidiaire. Ce sont les deux principales formes de protection internationale accordée aux étrangers qui arrivent en Belgique, s’ils en ont besoin. La procédure disponible pour les étrangers qui sont apatrides est à l’heure actuelle moins bien balisée. Pourtant, avoir une nationalité est un préalable indispensable à l’exercice de nombreux (autres) droits.
Qui peut demander l’asile ?
Dans certaines situations graves, la Belgique s’est engagée à offrir sa protection à des citoyens étrangers. Ainsi, les personnes qui craignent des persécutions et celles qui montrent que leur vie ou leur personne est menacée peuvent s’adresser à la Belgique pour demander une protection. En Belgique, c’est l’Office des Étrangers (OE) qui enregistre les demandes d’asile et le Commissariat Général aux Réfugiés et aux Apatrides (CGRA) qui prend la décision. Celle-ci peut faire l’objet d’un recours devant le Conseil du Contentieux des Étrangers (CCE).
Réfugiés reconnus
L'asile est accordé aux personnes qui craignent des persécutions en raison de leur « race », de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un certain groupe social ou de leurs opinions politiques et qui ne peuvent compter sur aucune protection dans leur pays d'origine. Les critères de l’attribution de l’asile sont déclinés dans la Convention de Genève. La demande introduite répond aux critères de la Convention de Genève ? Alors le CGRA (ou le CCE) reconnaît que la personne concernée a bien le statut de réfugié. On parle donc de réfugié reconnu.
Protection subsidiaire
Mais si la demande ne répond pas aux critères de la Convention de Genève ? Alors le CGRA examine si la personne concernée court un risque réel d’atteintes graves (la peine de mort, des traitements cruels, inhumains ou dégradants, des menaces graves en raison d’une violence aveugle, en cas de conflit armé interne ou international) en cas de retour dans son pays. Dans ces cas, il octroie un statut de protection subsidiaire.
Accueil
Pendant la procédure, les demandeurs d’asile ont droit à un accueil (aide matérielle) qui doit leur permettre de mener une vie confirme à la dignité humaine et à un accompagnement de qualité. En Belgique, le réseau d’accueil est géré par Fedasil, qui collabore avec des partenaires (notamment les CPAS et différentes ONG).
Apatridie
Les apatrides sont un groupe d’étrangers particulièrement vulnérables puisqu’ils n’ont pas de nationalité. On compte presque 10 millions de personnes apatrides dans le monde. Les Nations unies ont adopté en 1961 une Convention visant à réduire et à prévenir les cas d’apatridie. La Belgique l’a ratifiée en 2014.
[Communiqué de presse] Crise de l’accueil : l’Europe pointe à nouveau les manquements de la Belgique
Le Comité des ministres du Conseil de l’Europe a estimé que la Belgique n’en faisait pas assez pour résoudre la crise de l’accueil. Pour Myria et l’IFDH, le gouvernement fédéral n’a jusqu’à présent pas encore pris de mesures suffisantes afin de trouver une solution au manque de places pour les demandeurs d’asile.
[Lettre d’information] Myriade d’août 2024
Dans la Myriade du mois d’août : 20.594 permis uniques en 2023, la directive révisée sur la lutte contre la traite des êtres humains, et le Rapport de la conférence du REM Belgique sur la mise en œuvre du Pacte européen sur la migration et l’asile.
[Lettre d’information] Myriade de juillet 2024
Dans notre lettre d’information du mois de juillet : les droits des passagers clandestins enfin mieux respectés, notre cahier « Accès au territoire », la campagne « Cœur bleu » lancée à Anvers, un « one pager » sur les mouvements migratoires depuis et vers la Belgique, et la version anglaise du rapport annuel 2023 sur la traite des êtres humains.
[Lettre d’information] Myriade de juin 2024
Dans notre Myriade de juin : le rapport annuel de FAIRWORK Belgium « Travailleurs sans papiers », plus que jamais d’actualité, les tendances importantes dans les chiffres sur les détachements de ressortissants de pays tiers et la réunion des coordinateurs nationaux et des rapporteurs sur la traite des êtres humains sous la présidence belge.
[Lettre d’information] Myriade de mai 2024
La Myriade du mois de mai : un nouveaux cahier Population et mouvements, le nombre de demandes de visa de la part les demandes de visa des Palestiniens et Myria cherche du renfort à la communication et aux droits fondamentaux
Bande de Gaza : assistance et évacuations belges et introduction d’une demande de visa
Au cours des derniers mois, Myria a reçu de nombreux signalements de Palestiniens et de Belges qui sont profondément préoccupés par le sort de leurs proches piégés dans des conditions extrêmement dangereuses à Gaza.