Le dossier Essex et l’analyse de la littérature montrent que dans plusieurs pays voisins, les victimes vietnamiennes de trafic sont exploitées dans des plantations de cannabis pour rembourser leurs dettes de trafic. En outre, les victimes vietnamiennes doivent vendre des produits de contrefaçon tels que des cigarettes illégales. Il s’agit de formes de criminalité forcée qui nécessitent des enquêtes complexes pour lesquelles les ressources sont insuffisantes en Belgique et qui ne constituent plus une véritable priorité. Par conséquent, aucune victime vietnamienne en situation de criminalité forcée n’est détectée en Belgique. Mais cela pourrait révéler une lacune dans la détection par les services de première ligne.