Dans cette affaire d’exploitation sexuelle de jeunes femmes nigérianes, le tribunal condamne les prévenus pour traite des êtres humains, se basant sur les déclarations détaillées des victimes, étayées par les éléments objectifs du dossier.

Les prévenus recrutaient leurs victimes au Nigéria sous de fausses promesses. Un rituel vaudou était organisé préalablement à leur départ en vue de s’assurer leur loyauté. Les victimes devaient ensuite travailler comme prostituées et remettre à leurs proxénètes l’ensemble de leurs gains pour racheter leur liberté (40 à 50.000 dollars). Certaines victimes ont en outre été obligées de déménager au Danemark lorsque la prostitution à Anvers n’était plus aussi lucrative.