L’affaire a été mise au jour lorsqu’un bureau d’intérim a averti la police qu’une personne s’était présentée pour une inscription en vue d’emploi en déposant des documents d’identité valables. Cependant, la photo ne correspondait pas.

Entre janvier 2012 et octobre 2013, le prévenu avait mis contre rémunération son identité au service de personnes en séjour illégal sur le territoire en vue de l’emploi de ces personnes.

Le tribunal a condamné par défaut le prévenu pour trafic des êtres humains, tentative de trafic d’êtres humains, faux en écritures, escroquerie et tentative d’escroquerie à une peine de prison de 2 ans et une amende de 2.000 euros.