Seize prévenus ont été poursuivis pour leur implication dans un vaste réseau de prostitution. En marge de faits de traite des êtres humains aux fins d’exploitation sexuelle avec circonstances aggravantes, il s’agissait aussi de faits d’association de malfaiteurs et d’infractions à la législation sur les stupéfiants datant de la période 2013-2015 et commis à l’encontre de plusieurs victimes. 

Plusieurs prévenus condamnés en première instance par le tribunal correctionnel d’Anvers le 2 mai 2016 ont interjeté appel.

En appel, le jugement a été presque entièrement confirmé à l’exception de quelques faits et circonstances à l’égard de certaines jeunes filles. Le fait que les jeunes filles qui travaillaient pour l’« agence » du prévenu ne se considéraient pas toutes comme des victimes de la traite des êtres humains n’est, de l’avis de la Cour, pas pertinent pour l’appréciation de l’infraction. 

Les peines des prévenus ont finalement été réduites, de même que le montant confisqué.