Myria souhaite que la police, les magistrats et les services d'inspection disposent de ressources humaines et techniques suffisantes pour lutter plus efficacement contre la traite des êtres humains. Les services de première ligne devraient également être mieux formés pour détecter les victimes de la traite des êtres humains.

Cette condition est essentielle pour détecter et informer les victimes de traite présumées. L’obligation d’information des services de première ligne va de pair avec des moyens et budgets suffisants pour les services de police et d’inspection. Or, ceux-ci sont, depuis plusieurs années, largement déficitaires. Faute de capacités suffisantes, les services de police ne sont plus à même d'assister les services d'inspection sociale ces derniers temps lors des contrôles. Les équipes ECOSOC de l'inspection de l'ONSS ne disposent pas non plus de ressources suffisantes. Cela fait quelques années maintenant que les membres du personnel qui quittent ces services ne sont plus remplacés. Le parquet fédéral a également donné un signal d’alarme à ce sujet