Myria recommande d’adopter, sur base d’une proposition formulée par un comité d’experts, et après une large consultation de tous les acteurs concernés tant institutionnels que ONG, un Code de la migration, qui devrait clarifier le droit des étrangers, et prévoir notamment :

- une disposition transversale qui oblige tant l’administration que les juridictions à prendre en considération de manière primordiale l’intérêt de l’enfant dans toutes les procédures qui le concernent et à entendre le point de vue des enfants qui ont l’âge de discernement avant toute décision qui les concerne ;

- la mise en œuvre du droit au recours effectif au CCE, notamment en prévoyant un effet suspensif automatique aux recours contre des décisions d’éloignement chaque fois qu’il existe un risque de torture, de traitement inhumain ou dégradant ;

- la mise en œuvre du droit d’être entendu en garantissant à tout étranger la possibilité de fournir aux autorités les éléments pertinents sur sa situation personnelle (familiale, santé…) avant toute décision d’éloignement ou interdiction d’entrée ;

- un statut de séjour pour les apatrides reconnus.