Dans une note commune de décembre 2022, Myria, ainsi que quatre autres institutions de défense des droits de l’homme, ont exhorté le gouvernement fédéral à prendre toutes les mesures nécessaires pour faire face à la crise humanitaire, à remplir ses obligations (internationales) et à prendre des mesures à plus long terme.

  1. Organiser l’accueil (d’urgence) en concertation avec les autres autorités, pour que personne ne doive dormir dans la rue ;
  2. Fournir la capacité administrative et la flexibilité nécessaires pour enregistrer immédiatement et dans des conditions plus humaines toutes les demandes d’asile. Pour ce faire, le modèle des demandeurs de protection temporaire ayant fui l’Ukraine peut servir de base ;
  3. Lors de l’enregistrement, faire immédiatement une première évaluation des vulnérabilités des personnes concernées pour donner un accueil (adapté) en priorité aux plus vulnérables ;
  4. Travailler parallèlement sur des solutions à long terme, notamment prévoir un système d’accueil solide, capable de s’adapter aux fluctuations, inhérentes au phénomène de l’asile ;
  • Respecter des délais de traitement raisonnables pour les demandes d’asile et résorber les arriérés ;
  • Créer une capacité tampon suffisante (places à activation rapide) en dehors des moments de crise et ne pas supprimer trop rapidement des places.
  • Investir dans des places d’accueil individuelles, également pour éviter un séjour prolongé en centre d’accueil collectif.