Dans cet avis, il plaide pour que de véritables statuts de séjour soient créés pour certaines situations ou catégories d’étrangers et de les retirer du pouvoir discrétionnaire du ministre ou du secrétaire d’Etat. Il s’agit des apatrides reconnus, des personnes inéloignables, des parents d’enfants mineurs de pays tiers ayant obtenu un séjour, des couples de nationalités différentes qui ne peuvent pas mener leur vie familiale à l’étranger, etc.

Selon Myria, le pouvoir discrétionnaire devrait s’appliquer uniquement à des situations exceptionnelles avec une communication transparente de l’autorité compétente sur le cadre de référence qu’elle applique.