Des évolutions des demandes de visas court et long séjour contrastées

Après deux années fortement marquées par les restrictions de voyage qui en ont découlé, 2022 donne des indications intéressantes sur l’accès au territoire belge dans le cadre d’une année « post-pandémie ».

Alors que le nombre de demandes de visas court séjour (visas C) est en nette augmentation en 2022 par rapport à 2020 et 2021, il reste cependant inférieur aux années antérieures à la pandémie. Le nombre de demandes de visas long séjour (visas D) est quant à lui en augmentation et ce, depuis 2020. Il a d’ailleurs atteint un niveau plus élevé que ce qui était observé avant le début de la crise sanitaire.

Les visas court séjour accordés pour motifs économiques, étudiants et pour le tourisme plus bas qu’avant la pandémie

Avec 45% de visas court séjour accordés en moins entre 2019 et 2022 pour le tourisme et 34% de moins pour les étudiants et les motifs économiques, ces deux catégories n’ont pas retrouvé le niveau d’avant la pandémie. Par contre, en 2022, le nombre de visas C accordés pour des raisons familiales est revenu à un nombre proche de ce qui était observé avant la crise de la Covid-19. Les principaux bénéficiaires de ces visas court séjour sont des Indiens et des Marocains.

Le motif humanitaire essuie le plus de refus

En 2022, 43% des visas court séjour pour raisons humanitaires ou médicales ont été refusés et 44% pour les visas long séjour pour motifs humanitaires. Tous visas confondus, il s’agit de la catégorie pour laquelle les refus de visa sont les plus fréquents.